Jusqu’au 15 mars et le premier tour des municipales, les candidats seront présents sur les événements locaux pour se faire connaître et gagner des voix. La Fête du caïon a permis de les réunir.
Quatre candidats aux municipales sur cinq, c’est le score réalisé par la Fête du Caïon, ce samedi 8 novembre, à Annecy. Et jusqu’au premier tour des municipales le 15 mars 2026, ce sera un critère pour savoir si un événement est incontournable.
Sur la place Notre-Dame « il y a de l’homme politique au mètre carré », remarque cette passante qui s’extirpe de la foule. On y compte aussi une candidate, Annabelle André. Antoine Armand, Alexandre Mulatier-Gachet et Guillaume Roit-Levêque complètent la liste. Seul Jean-Luc Rigaut manque à l’appel. L’ancien maire a informé qu’il « faisait le marathon (NDLR : de kayak) de l’Ardèche ce même jour ».
Entre l’enclos des cochons, les stands et la fontaine, il y a foule. Il est difficile de distinguer un candidat en campagne. L’équipe de Guillaume Roit-Lévêque n’a pas cette difficulté. Avec leur doudoune avec le logo du RN sur le devant et le nom de la liste “Retrouvons Annecy” dans le dos, ils sont accueillis favorablement par les badauds.
Alors que son visage est reconnu, le député Antoine Armand a encore quelques semaines pour se faire un prénom. À trois reprises, dans la foule, il est désigné sous le nom de Louis Armand, son arrière-grand-père.
Tandis que les équipes des candidats se répartissent autour de la fontaine sans se mélanger, la conseillère régionale, Annabelle André, en toute discrétion, ne cesse d’échanger avec de nombreux passants. Le premier adjoint, Alexandre Mulatier-Gachet, multiplie les poignées de mains et doit jongler entre les questions sur le mandat actuel et celles sur celui potentiellement à venir.
Ce premier round d’observation a été ponctué par quelques huées lorsque le maire, François Astorg et le député, Antoine Armand, prenaient la parole lors de l’inauguration.





