Découvrez le discours prononcé par Guillaume Roit-Levêque lors de la réunion publique de lancement de campagne en compagnie de Julien Odoul.
Chers Annéciens,
Mes chers amis,
Aujourd’hui, je prends la parole avec gravité et avec force.
Si je suis ici, c’est parce que Jordan Bardella et Marine Le Pen m’ont fait l’honneur de leur
confiance.
Je les en remercie,
Cette confiance m’oblige, elle m’engage, elle m’appelle à la vérité.
Je suis fier de porter les couleurs du Rassemblement National pour les élections municipales
d’Annecy.
Fier, car je sais ce que nous incarnons : le courage, le bon sens, la clarté, et surtout, l’amour
profond de nos villes, de nos villages et de notre pays.
Annecy, je ne l’habite pas simplement, je l’ai choisie.
Comme un but de vie, comme un accomplissement.
Vivre ici est pour moi une fierté immense,
Une chance inestimable.
Annecy, ce n’est pas seulement un cadre :
C’est une identité,
C’est une histoire, une fierté.
Et je sais qu’ici, beaucoup d’entre vous partagent ce sentiment.
Mais cette ville que nous aimons tant, je la vois s’abîmer.
Je la vois perdre de son éclat,
Elle a été trahie par les accords de couloirs, elle a été livrée aux appareils et aux ambitions
personnelles.
Et face à cette réalité, nous ne pouvons plus nous taire.
Oui, mes amis.
Après l’acte I,
Où madame Lardet, députée macroniste uniquement soucieuse de préserver un siège, a préféré
renier ses convictions pour signer un accord de boutique avec messieurs Astorg et Mulatier-Gachet,
Ces écolos radicaux-bobos qui parlent d’écologie mais détruisent nos paysages,
Qui prétendent défendre le peuple mais méprisent ses inquiétudes,
Qui se drapent de morale mais vivent d’arrangements
nous entrons maintenant dans l’acte II.
L’acte II, c’est Armand.
Un ministre de l’économie et des finances éclair,
Tellement éclair qu’il a disparu aussi vite qu’il est apparu.
Un pur produit de la Macronie, sorti du moule comme un prototype politique : lisse, formaté,
interchangeable.
Un projet pilote fabriqué par le pouvoir central, sans racines, sans attaches, sans vision pour notre
ville.
Et le voilà parachuté à Annecy, décidé à en faire son bastion personnel, comme si notre ville
devait servir de vitrine à son opportunisme.
Voilà la méthode Macron : un jour ici, un jour-là.
Capable de dire oui le matin à un camp puis oui à l’autre le soir.
Toujours l’ambiguïté.
Toujours l’opportunisme. Toujours la confusion.
Et nous savons où cette méthode a mené la France.
Dans l’endettement.
Dans l’insécurité.
Dans la mort de notre industrie.
Et dans la défiance généralisée.
Alors, n’attendons pas qu’elle abîme Annecy.
Aujourd’hui, je ne vais pas vous donner l’intégralité de notre programme.
Ce programme, vous le découvrirez au fil de la campagne, dans nos échanges, dans nos
rencontres, dans nos combats.
Mais je veux vous dire ce qui inspire chacune de nos décisions.
Je veux vous dire ce qui sera le fil conducteur de notre action.
Première priorité : la sécurité
La sécurité, mes amis, ce n’est pas un luxe.
Ce n’est pas une option.
C’est la première des libertés.
À Annecy aujourd’hui, des femmes n’osent plus sortir seules.
Elles se demandent comment s’habiller.
Elles glissent une bombe au poivre dans leur sac.
Certaines renoncent même à sortir.
Est-ce cela, Annecy ?
Est-ce cela, la ville de la tranquillité et du respect ?
Je vous le dis : nous remettrons de l’ordre.
Nous rendrons à chacun le droit de vivre sans peur.
Nous recruterons 20 policiers municipaux supplémentaires, pour qu’aucun quartier ne soit
abandonné.
Nous créerons une brigade de tranquillité nocturne, pour que nos soirées redeviennent des
moments de liberté et non d’inquiétude.
Nous protégerons nos enfants, avec de la vidéoprotection autour des écoles et des crèches, pour
que les parents retrouvent confiance et sérénité.
Et nous irons plus loin :
Nous renforcerons la présence policière sur les marchés, dans les parcs, aux abords des gares et
des lieux publics.
Parce que la sécurité, c’est partout, c’est tout le temps.
Nous mettrons fin au laxisme face aux incivilités.
Car chaque dégradation, chaque nuisance sonore, chaque menace, chaque intimidation détruit le
lien social.
Parce qu’une ville où l’on a peur de sortir n’est plus une ville vivante.
Et parce qu’aucun parent, aucun grand-parent ne devrait se demander si son enfant est en sécurité
à l’école, dans un square ou dans la rue.
Alors je vous le dis :
À Annecy, la sécurité redeviendra la règle, et non l’exception.
Deuxième priorité : le logement
Aujourd’hui, les jeunes couples annéciens s’en vont.
Pas par choix.
Par contrainte.
Les prix explosent.
Les actifs sont exclus.
Les familles sont repoussées.
Nous disons stop à l’exil forcé.
Annecy ne doit pas devenir une carte postale.
Annecy doit rester un lieu de vie pour ceux qui la font vivre.
Nous donnerons la priorité aux jeunes couples annéciens dans l’accès au logement social.
Nous aiderons les jeunes ménages à devenir propriétaires, grâce à une aide municipale directe
pour leur premier achat.
Nous réserverons des logements aux soignants, aux enseignants, aux policiers, à ceux qui sont
indispensables à la vie de notre ville.
Et nous limiterons la spéculation qui transforme nos quartiers en vitrines touristiques. Car une ville qui ne pense qu’aux visiteurs finit par chasser ses habitants.
Mes chers amis, une ville qui ne garde pas ses enfants perd son avenir.
Et une ville où l’on ne peut plus se loger devient une ville morte.
Alors je vous le dis :
À Annecy, le logement redeviendra une chance, et non un obstacle.
Troisième priorité : l’identité de la Haute-Savoie
Annecy, c’est la Haute-Savoie.
Et la Haute-Savoie, c’est une identité.
Nous avons ici une industrie performante.
Un artisanat reconnu.
Une agriculture de qualité.
Un savoir-faire transmis de génération en génération.
Et pourtant, combien de nos producteurs, de nos artisans, de nos commerçants se sentent
abandonnés par la municipalité ?
Combien voient leurs efforts étouffés par la paperasse et par l’indifférence ?
Je vous le dis : nous défendrons cette identité.
Nous la transmettrons.
Nous l’honorerons.
Nous ouvrirons une Maison de l’artisanat savoyard, vitrine de nos talents et de nos traditions.
Nous organiserons des marchés 100 % locaux, pour que nos producteurs et artisans soient au
cœur de la vie annécienne.
Nous recentrerons notre politique culturelle sur nos racines savoyardes, pour qu’Annecy reste
fière d’elle-même.
Mes chers amis, une ville qui renie son identité finit toujours par disparaître.
Alors qu’une ville qui célèbre ses racines est une ville qui rayonne.
Alors je vous le dis :
Nous rendrons à notre culture et à notre économie la place qu’elle mérite !
Quatrième priorité : nos familles et nos aînés
Penser à l’avenir, ce n’est pas seulement construire des routes.
Penser à l’avenir, c’est penser à nos enfants, à nos familles, à nos aînés.
Nous rénoverons nos écoles et nos crèches, pour que chaque enfant puisse apprendre dans des
conditions dignes, sûres et modernes.
Nous aiderons toutes les familles à inscrire leurs enfants dans les clubs sportifs et culturels, pour
que jamais l’argent ne soit un obstacle au talent, au jeu, à l’épanouissement.
Nous lancerons un plan tranquillité senior, avec plus de protection, plus de proximité, plus
d’accompagnement, pour que jamais nos anciens ne soient seuls ou inquiets.
Et nous ferons plus encore :
Nous créerons des lieux de rencontre entre générations, pour que nos enfants apprennent de leurs
aînés, et que nos aînés trouvent dans la jeunesse une énergie nouvelle.
Parce qu’une ville se juge :
À la manière dont elle protège ses enfants.
À la manière dont elle soutient ses familles.
À la manière dont elle honore ses anciens.
Je vous le dis : c’est en prenant soin de nos enfants et de nos aînés que nous rendrons à Annecy
son avenir.
Mais pour bâtir cet avenir, je ne suis pas seul : une équipe est à mes côtés.
Une équipe où se retrouvent toutes les générations, tous les parcours, toutes les expériences.
Des jeunes, des actifs, des familles, des retraités.
Tous partagent la même chose : l’amour de cette ville et la volonté de la servir.
Ce sont des personnes qui partagent la vie des Annéciens.
Qui connaissent vos inquiétudes, vos soucis, vos angoisses, vos difficultés.
Ce ne sont pas des professionnels de la politique.
Ce ne sont pas des experts de la belle parole.
Ce ne sont pas des carriéristes qui cherchent à sauver leur place.
Ce sont des femmes et des hommes enracinés ici, qui veulent améliorer, véritablement et
durablement, la vie des Annéciens.
Ce sont des femmes et des hommes qui se lèvent chaque jour avec la même certitude : qu’Annecy
mérite mieux, et que nous allons lui rendre la fierté qu’elle mérite.
Ensemble, nous avons travaillé.
Ensemble, nous avons réfléchi.
Ensemble, nous avons construit une alternative crédible et une gouvernance solide.
Ensemble, nous formons une équipe prête à rendre à notre ville la dignité et la sérénité qu’elle
attend.
Et maintenant, mes amis, un mot de vérité.
Vous les entendrez dire du mal de nous.
Vous les entendrez caricaturer nos positions.
Vous les entendrez dire que nous ne serions pas républicains.
Oui, mes amis, les médias ne nous couvriront pas comme ils couvrent les autres.
Les institutions ne nous ouvriront pas leurs portes comme ils les ouvrent aux autres.
Les petites combines et les alliances de dernière minute joueront contre nous.
Mais à cela, apportons la meilleure des réponses : la fierté, le bon sens, le calme et l’honneur.
Opposons-leur la sincérité du terrain.
La clarté des convictions.
La constance des idées.
Car ce n’est pas en tordant les principes qu’on construit une ville.
C’est en regardant les Annéciens dans les yeux et en leur parlant vrai.
Alors, mes amis, si vous partagez ce constat,
Si vous sentez qu’Annecy mérite mieux,
Si vous êtes fatigués des promesses creuses,
Si vous voulez redonner à cette ville son éclat, sa dignité, sa liberté… Alors le moment est venu.
Le moment est venu de marcher fièrement.
Le moment est venu de porter nos convictions sans trembler.
Le moment est venu de retrouver l’espérance municipale que tant croyaient perdue.
Vous avez une voix.
Vous avez une force.
Vous avez une place dans ce combat.
Et nous avons besoin de vous.
Chaque conversation comptera.
Chaque tract comptera.
Chaque poignée de main, chaque idée, chaque énergie donnée comptera.
C’est cette chaîne vivante que nous bâtissons ensemble.
Mes chers amis, si chacun participe à son échelle et que tous nous apportons notre énergie à ce
combat, alors il n’y a aucune raison de douter.
Avec nos valeurs comme étendard et Annecy comme boussole, nous construirons l’avenir de
notre territoire.
Un avenir fidèle à son histoire.
Un avenir clair dans ses choix.
Un avenir solide dans ses fondations.
Par notre courage, notre unité et la fidélité à nos principes, nous redonnerons à Annecy la fierté
qu’elle mérite.
Et cette fierté, cette espérance, cet avenir se condensent en un seul cri.
Un cri qui doit résonner dans nos rues, dans nos quartiers et dans nos cœurs.
Un cri qui dit tout :
Retrouvons Annecy !
Oui, Retrouvons Annecy.
Retrouvons la sécurité dans nos rues.
Retrouvons la fierté de nos familles et de nos traditions.
Retrouvons la justice pour nos enfants et nos aînés.
Retrouvons l’identité de la Haute-Savoie, forte et respectée.
Retrouvons ensemble l’espérance d’une ville qui nous ressemble.
Allons-y sans peur.
Avec détermination.
Avec confiance et amour.
Retrouvons Annecy, ensemble.
Et faisons-la gagner.
Alors, vive Annecy, vive la Haute-Savoie et vive la France !





